Alto -6- Assemblage Galerie Alto -6- Assemblage 18-11-2014 Lecture de 5 Minutes Twitter Facebook Reddit LinkedIn Pinterest Email Table des matières : Galerie Alto -6- Assemblage Bienvenue dans la galerie Alto -6- Assemblage. Préparation pour le collage du fond.Chauffage de la zone de travail. Les presses sont mises en places, puis ré-ouvertes pour progressivement insérer la colle dans le joint. Nettoyage à l'eau chaude. Les presses sont enlevées une par une pour nettoyer localement avec un pinceau, puis resserrées. Préparation d'une ébauche pour l'âme. Le bois est fendu pour être certain d'avoir un fil parfaitement droit. Façonnage sur le tour. 6.5m pour un alto, 6mm pour un violon. L'âme est ajustée à ce moment, car tant que la table n'est pas collée, on peut ajuster très précisément les profils au contact de la table et du fond. Cet outil sert à mesurer la longueur nécessaire pour l'âme. Ajustement au profils de la table et du fond au canif. En prenant un copeau très fin. La table doit être sous légère tension. Par rapport à la table ouverte, je laisse un mm de jeu dans le C. L'âme sera insérée après collage de la table, au moment du réglage. C'est le moment de coller son étiquette avant de refermer la boîte. Collage de la table, de manière similaire au fond. J'utilise des coins pour entre-ouvrir le joint et insérer progressivement la colle. Il faut aller assez vite. Mais le chauffage aide bien. Nettoyage. Les presses doivent être proches les unes des autres. On passe à la touche. Tracé des bords sur l'ébauche achetée pré-formée. J'utilise mon rabeau à racler maison for dresser les bords. Vendu pour de l'ébène, c'est en fait du palissandre. Un support est façonné pour supporté la touche lors du rabotage. Le gabarit des profils ciblés est collé à chaque extrémité. Côté sillet, il y a plus de bois à enlever. Rabotage au rabot à racler. Copeaux de chocolat. Finition avec un racloir façonné au profil. La touche n'est pas strictement plane. Elle doit avoir un creux pour permettre la vibration des cordes. Le creux est plus prononcé côté basses. Après un léger ponçage. Recoupe des extrémités et dressage parfaitement perpendiculaire. Indexation pour empêcher tout glissement au collage. Collage temporaire. Incrustation du manche. Je garde les bords parallèles le plus longtemps possible, ainsi je peux ajuster précisément l'angle de renversement du talon à la scie circulaire. Tracé sur le talon. En haut la largeur de la touche, en bas la largeur du bouton. Mise en forme des côtés du talon. Vérification de la régularité de la pente et de la symétrie. Tracé de la mortaise. Découpe des bords. Travail au ciseau. Le fond de la mortaise doit être perpendicaulaire au plan du fond. Vérification de l'alignement. Très progressivement, le manche doit descendre jusqu'au trait. Pour enlever un peu de bois, je trace exactement dans l'angle, ce qui laisse un trait fin sur les flancs de la mortaise. Précautionneusement, je retire du bois juste sur le trait. Sciage perpendiculaire au talon. Retouche de l'angle. Le Angle finder permet un ajustement au dixième de degré. Vérification du renversement par la hauteur de projection de la touche au chevalet. Je suis trop haut. Après une fraction de degré supplémentaire prise au talon, j'atteinds la hauteur désirée. Léger chanfrein sur les angles en fond de mortaise. Mise en forme du bouton. Mise ne forme du manche. La wastringue ne peut pas être beaucoup utilisée ici, le manche est trop court. L'outil le plus utile pour la mise en forme du manche reste la rape piquée main (le manche orange, sur la table). Vérification au gabarit. Tracé de la poiriette: Le côté aigu est plus haut que le côté basses. Rabotage de la poiriette. Copeaux très fins. Collage du manche et de la touche en même temps. Malheureusement, l'angle de pression lors du collage ne devrait pas être bon et mon renversement est légèrement trop bas une fois collé. Je rectifierai celà plus tard. Finition du bouton dans la continuité du talon. Ajustage des côtés du manche à la largeur de la touche. L'arrondi elliptique du manche doit continuer dans l'épaisseur de la touche. Préparation de l'ébauche pour le chevalet. Chute d'érable. Le chevalet doit être parfaitement sur quartier et on doit voir apparaître la maille. La face arrière est perpendicalaire au plan de la table. Découpe du chevalet. La forme est identique à celle du Charles IX original. Scie de joaillier. Canif spécial pour former les chevalets. Doit être très affuté. Le canif permet de sculpter dans les trous les plus petits. Ajustement des pieds du chevalet à la voute de la table. Tracé dans l'angle. Pour l'ajustement fin, on procède comme avec de la craie, mais avec du graphite, plus visible. Les ajustements se font uniquement au canif. Voilà Façonnage du sillet. En ébène (véritable). Dressage de l'angle droit au pied de la touche. Mise en forme du côté cheviller à la lime. Léger polissage au papier de verre. Collage temporaire à l'aide d'une goutte de colle. Traçage du sillet du bas. Creusage de l'emplacement du sillet au ciseau. L'emplacement ne doit pas être trop serré en prévision d'un possible resserement du grain de la table en environnement sec. L'ébauche du sillet. L'angle du fond de la mortaise est ajusté en premier. Finition des congés sur les côtés. Le sillet terminé et collé. Tournage de la cheville du cordier. Profile. Les détails sont très fin (tores de rayons de moins de 1mm) L'incrustation de nacre provient d'ormeau breton. La cheville terminée. Affutage à l'angle de la lousse. Cet outil est fait maison. Alésage du trou pour la cheville. En place Savonage des chevilles (achetées toutes faites). Taillage. Alésage des trous de chevilles avec la lousse. Mise en place de l'âme avec une pointe aux âmes faite maison. Vérification avec un mirroir. Installation des cordes et réglages. Traçage des passage de corde sur le sillet. Ajustage à la largeur de la corde. Et voilà l'alto monté à blanc ! All contents under Creative Commons BY-NC-SA license. Dire Quelques Choses Anciens commentaires des lecteurs
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