Mon Estampille
Mon Estampille
Table des matières :
Fabriquer son estampille de pyrogravure.
Lorsque l’on réalise une belle pièce d’ornement, et qu’on est fier de son
travail, on est naturellement porté à vouloir signer son oeuvre.
J’ai pour ma part fabriqué ma propre estampille, qui me permet de signer de la
même manière, toutes mes pièces, dans un endroit discret.
Voici ce que cela donne :
Pour ce faire, j’ai d’abord du réfléchir à mon logo.
Il faut bien réfléchir, car il ne s’agira pas d’en changer trop souvent.
J’ai opté pour mes initiales, entrelacées l’une dans l’autre : un C et un M.
J’ai utilisé l’un de mes logiciels préférés de dessin vectoriel qui est
Inkscape.
J’ai aussi recherché sur le Web des polices de caractères un peu originales
pouvant me donner un beau C et un beau M, tout en restant dans le domaine du
“réalisable”.
J’ai récupéré le C, le M, et j’ai transformé les lettres en dessin vectoriel
dans Inkscape, ce qui m’a permi ensuite de les déformer, et les entrelacer
jusqu’à trouver un résultat satisfaisant.
J’ai ensuite imprimé toute une série avec différentes tailles, avec pour
chacune une représentation en symétrie verticale, vous allez comprendre
pourquoi.
La partie délicate est la réalisation de la matrice de pyrogravure.
J’ai utilisé un morceau de rond de cuivre diamètre 10mm environ.
J’ai reproduit sur la tranche le dessin , mais attention, pas celui à
l’endroit, tel que l’on regarde la marque une fois imprimée, mais son dessin
symétrique, comme si on le regardait dans un miroir. (et oui, comme sur tous
les tampons !).
Il faut ensuite sculpter les parties creuses.
Ce n’est pas simple, j’ai utilisé d’abbord le dremel pour percer le plus gros
des parties creuses et ensuite j’ai littéralement sculpté le cuivre avec de
minis gouges fabriquées avec des queues de foret cassés en HSS ou même
carbure, meulés suivant le besoin.
C’est un travail de patience, mais voici ce que ça donne :
Il ne reste plus qu’à fixer le morceau de cuivre au bout d’un fer à souder et hop, ça fonctionne !
Voici un exemple sur un instrument de musique en buis :
Tant que j’y suis dans les trucs un peu fou, voici une autre application de
mon logo :
Il s’agit du “truss rod cover” de ma mando F5, réalisé en incrustation de
nacre, sur une lamelle d’ébène de moins de 2 mm d’épaisseur.
Je vous assure que c’est du sport ! (la découpe de la nacre sans casser, et le
fraisage de moins d'1mm de profondeur …
Et voilà !
Buxus.
Anciens commentaires des lecteurs