Rabot à racler
Rabot à racler
Table des matières :
Rabot à racler
Voici un rabot à racler en métal, réalisé sur la base d’un rabot standard de type Stanley No4.
Le rabot à racler est un type de rabot très utile sur les bois difficiles comme les bois très durs ou très figurés ou bien encore sur le bois de bout.
J’avais dans mon atelier un rabot qui ne me servait pas, une copie asiatique d’un Stanley N°4, de très mauvaise qualité. L’idée m’es venue de récupérer la semelle et certains éléments pour fabriquer un nouveau rabot à racler.
Vous trouverez en bas de cet article un petit reportage montrant comment j’ai procédé.
Le rabot fini, en images :
[](Rabot_racler_HD_02.jpg) [](Rabot_racler_HD_03.jpg) [](Rabot_racler_HD_05.jpg)
Exemple d’utilisation sur des bois particulièrement difficiles :
Aniégré très ondé :
Ebène de Macassar :
Voici, en quelques images, comment j’ai procédé :
Fraisage de l’intérieur de la semelle pour aplanir le fond et dresser une face verticale.
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Perçage pour vissage de l’élément vertical. Utilisation d’un forêt à queue hexagonale + rallonge.
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Le support de lame. Ici perçage des pivots.
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Traçage de l’emplacement des pivots sur la semelle.
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L’angle du support de lame est ajustable et peut dépasser les 90°.
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Fixation des supports pour la barre qui bloquera la lame. Le coin est récupéré du Stanley, mais le serrage à came est remplacé par un bouton vissé.
La barre en place (acier inox pour plus de rigidité).
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Montage à blanc.
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Façonnage d’un bouton en laiton. Pour “économiser” le métal, la molette est rapportée sur une vis.
Mon vieux prof de construction mécanique appelait ça un montage “entre cuir et chair”.
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La fraise arrase ce qui dépasse et permet de creuser un lamage ….
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…qui accueillera un joli bouchon tourné en palissandre.
Premier essai. Sur un bloc d’ébène en bois de bout. La fenêtre doit être agrandie pour mieux libérer les copeaux. On voit les anciennes poignées du rabot, il va falloir les remplacer …
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Zoom sur les deux molettes qui permettent de régler et bloquer l’inclinaison de la lame. Portée sphérique dans un logement conique.
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Ebauche de la poignée arrière, en ébène de Macassar.
Il faut fraiser le dessous pour épouser la forme de la semelle.
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Le trou de fixation oblique a été percé en premier. Le reste de la forme a été sculpté autour de ce trou, et non l’inverse.
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Ebauche rapide avec la râpe de maréchal -ferrant. Semi-finition avec la râpe piquée main.
Finition avec des racloirs.
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Sculpture de la poignée avant.
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Le racloir.
Montage des poignées. La poignée avant avance beaucoup plus que sur le Stanley, au delà de la semelle, de façon à laisser de la place à la lame qui sera réglées à environ 100 ou 110 °.
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Les poignées sont fixées avec des vis façonnées en laiton sur les gougeons d’origine.
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Et voici le rabot fini, sous tous ses angles :
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Christophe
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